Echographie

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Service Obstétrique-Maternité, Médecine et Imagerie fœtale

Echographie

Pourquoi effectuer des échographies au cours de la grossesse ?

L’échographie est un examen qui complète l’examen clinique de l’Obstétricien. Elle permet de confirmer l’âge de la grossesse, surveiller le développement du fœtus et, parfois, de dépister une anomalie chez le fœtus ou des complications de la grossesse.

Que voit-on à l’échographie ?

L’échographie ne permet pas de « voir » directement le fœtus. Ce n’est pas un appareil photo, ni une caméra. L’image du fœtus obtenue par échographie est une image virtuelle, qui provient du traitement informatique de la propagation dans les tissus maternels des ultra-sons émis et recueillis par la sonde d’échographie. L’image du fœtus peut être obtenue soit à travers la paroi abdominale maternelle, soit à travers sa paroi vaginale.

L’examen échographique comprend plusieurs temps qui sont généralement confondus. L’examen échographique étudie la morphologie du fœtus, c’est à dire sa forme extérieure et différents organes internes. Elle permet également de voir le fonctionnement de certains d’entre eux, comme le cœur. L’examen échographique comprend également la prise de mesures qui renseigneront sur la croissance du fœtus. Le placenta, le cordon ombilical et le liquide amniotique seront également examinés. Enfin l’examen pourra être complété par l’étude de la circulation sanguine au niveau des artères qui permettent l’alimentation du fœtus (doppler).

Combien d’échographies au cours d’une grossesse normale ?

Aucune échographie n’est obligatoire, mais 3 échographies sont conseillées pour une grossesse qui évolue normalement. Depuis 1994, l’Assurance maladie rembourse ces 3 échographies. La femme enceinte peut demander au médecin ou à la sage-femme que ne soit pas effectuée de recherche de malformation chez le fœtus.

Ce nombre de 3 est suffisant pour la très grande majorité des grossesses, à condition que celles-ci soient effectuées au bon moment. Plus d’échographies peuvent être nécessaires, lorsqu’une anomalie est suspectée, ou pour surveiller l’évolution d’une situation pathologique, ou susceptible de le devenir. Mais la multiplication du nombre d’échographies n’apporte pas plus de chances de dépister une anomalie.

Quand faut-il faire ces échographies ?

En principe une échographie à chaque trimestre. La première doit être réalisée entre 11 et 14 SA (semaines d’aménorrhée, c’est à dire depuis le premier jour des dernières règles), sauf circonstances particulières, malgré l’impatience légitime des parents de voir leur futur enfant. La deuxième se fera vers 20 – 24 SA et la troisième vers 30-34 SA.

Peut-on tout voir avec l’échographie ?

Comme tous les examens en médecine, l’échographie n’est pas parfaite et il peut se produire qu’une anomalie, pourtant bien présente ne soit pas détectée par l’examen, même si celui-ci est parfaitement réalisé. Toutes les malformations ne sont pas détectables en échographie. Certaines anomalies, comme des maladies génétiques ou la trisomie 21, ne s’accompagnent pas forcément d’une anomalie détectable à l’échographie. D’autres anomalies ou handicaps ne se révèlent qu’après la naissance et ne peuvent donc pas être diagnostiqués pendant la grossesse. Certains fœtus sont porteurs de maladies rares qui ne sont pas diagnostiquées pendant la grossesse malgré tous les soins qui pourront avoir été pratiqués.

Parfois les conditions de l’examen ne permettent pas de visualiser correctement l’une ou l’autre partie du fœtus. L’échographiste recommandera alors d’effectuer un contrôle un peu plus tard.

Parfois encore un doute peut survenir au cours de l’examen alors que l’enfant est bien portant. L’échographiste pourra alors proposer un contrôle un peu plus tard, ou de demander un avis à un confrère membre d’un Centre Pluridisciplinaire de Diagnostic Prénatal. Ces signes peuvent parfois amener à effectuer d’autres examens comme une amniocentèse.

Enfin, certaines anomalies demanderont une surveillance et/ou une prise en charge particulière à la naissance. Parfois, la gravité sera telle qu’une interruption de la grossesse pourra être évoquée après une concertation entre les différents médecins impliqués dans le diagnostic et la prise en charge et les parents.

Dans le compte rendu, une mention de type « structure d’aspect habituel » signifie que cette structure a été visualisée et a paru normale à l’examinateur. Cependant, comme pour tout dépistage, des faux négatifs sont possibles : une structure considérée comme vue et normale à l’échographie peut s’avérer en réalité absente ou anormale.

Est-ce une bonne chose que les enfants plus grands puissent assister à l’échographie ?

Dans la majorité des cas, les enfants sont trop jeunes et ne font pas la relation entre l’image sur l’écran et le futur bébé dont on lui parle. De plus, ils ne sont attentifs que quelques minutes. Ils demandent alors une attention qui détourne l’échographiste (et les parents) de l’examen au détriment de la qualité de celui-ci.