Les médicaments de la mastocytose

Les médicaments de la mastocytose

ANAPEN® auto-injectable, seringues à 0,3 à 0,5mg pour l’adulte et 0,15mg pour l’enfant, 2 seringues doivent être à la disposition du malade et de son entourage

Indications principales :

  • Choc anaphylactique
  • Arrêt cardiaque

Indication dans la mastocytose : choc anaphylactique

Posologie :

  • Adulte : 0,5 mg en moyenne en intra-musculaire
  • Enfants de 6 à 12 ans : 0,3 mg en moyenne en intra-musculaire
  • Enfant de moins de 6 ans : 0,15 mg en moyenne en intra-musculaire

Dans tous les cas, relais de prise en charge par le SAMU contacté dès le constat du choc anaphylactique par le numéro 15 ou 112. En attendant les secours, la deuxième seringue peut être utilisée si le patient ne reprend pas conscience ou insuffisamment.

Principales interactions médicamenteuses : données du ressort des spécialistes qui prendront la suite de la prise en charge une fois sur place.

Principaux effets indésirables :

  • palpitations, troubles du rythme cardiaque
  • anxiété, tremblements
  • sur terrain favorisant, crise d’angine de poitrine ou infarctus du myocarde

Contre-indications : aucune contre-indication absolue en cas de choc anaphylactique ou d’arrêt cardiaque

Précautions d’emploi :

  • Ne pas faire d’injection par excès (malaise simple avec sensation d’étourdissement). Lors d’un vrai choc anaphylactique, le personne est inconsciente (ne répond plus), dans ce cas l’adrénaline doit être injectée car cela peut lui sauver la vie.
  • En plus de l’injection d’adrénaline, surélever les jambes de la personne tant qu’elle est inconsciente et une fois réveillée la positionner sur le côté (position latérale de sécurité ou PLS)

Surveillance : état clinique. La personne ne doit jamais rester seule en attendant les secours.

Par exemple : desloratadine, AERIUS®; lévocétirizine, XYZALL®; ebastine, KESTIN®; rupatadine, WYSTAMM®

Indications principales :

  • Traitement symptomatique des manifestations allergiques (cutanées, ORL, pulmonaires …) et prévention des réactions secondaires en cours de désensibilisation.
  • Traitement symptomatique adjuvant des dermatoses prurigineuses (pathologies cutanées chroniques avec démangeaisons)

Indications dans la mastocytose : traitement symptomatique des manifestations de dégranulationmastocytaire quel qu’en soit le type.

Posologie : variable selon le type d’anti-H1, globalement ½ à 1cp/j parfois 2 cp/j

Principales interactions médicamenteuses :

  • Respecter un intervalle de 2 heures par rapport à la prise de pansements gastriques.
  • Certains médicaments agissant sur le rythme cardiaque et/ou diminuant le potassium dans le sang. Demandez conseil à votre médecin.

Principaux effets indésirables :

  • Fatigue (majorée en association avec l’absorption d’alcool)
  • Prise de poids
  • Intolérance digestive

Contre-indications :

  • Intolérance ou allergie connue au produit (exceptionnelle)
  • Pour certains anti-H1, insuffisance rénale
  • Antécédents de troubles du rythme cardiaque en contexte d’allongement congénital ou acquis de l’espace QT (demandez conseil à votre médecin)
  • Pour certains anti-H1, grossesse et allaitement

Précautions d’emploi :

  • Selon le type d’anti-H1, à utiliser avec précaution ou à interrompre durant la grossesse et l’allaitement : demandez conseil à votre médecin.
  • Ne pas dépasser les doses préconisées par votre médecin

Surveillance : état clinique

Par exemple : ranitidine, AZANTAC®

Indications principales :

  • Traitement et prévention des ulcères gastriques et ou duodénaux
  • Œsophagite par reflux

Indications dans la mastocytose :

  • Traitement symptomatique des manifestations digestives de dégranulationmastocytaire.

Posologie : 150 à 600 mg / j en 1 à 2 prises

Principales interactions médicamenteuses : pas d’interactions connues

Principaux effets indésirables :

  • Intolérance digestive ou cutanée
  • Confusion (sujet âgé)

Contre-indications : Intolérance ou allergie connue au produit

Précautions d’emploi : respecter un intervalle de 2 heures par rapport à la prise de pansements gastriques.

Surveillance : état clinique

montelukast, SINGULAIR®

Indications principales :

  • Traitement additif (complémentaire) de l’asthme
  • Rhinite allergique saisonnière

Indications dans la mastocytose : Traitement symptomatique des manifestations de dégranulationmastocytaire surtout préconisé pour la pollakiurie (mictions anormalement fréquentes), la toux, les démangeaisons (prurit) et les bouffées vasomotrices (flushs).

Posologie : 5 à 10 mg/j

Principales interactions médicamenteuses : L’association à des médicaments inducteurs enzymatiques (rifmapicine, barbituriques…) doit être prudente car cela peut diminuer l’efficacité (de l’ordre de 40%) du produit. Demandez conseil à votre médecin.

Principaux effets indésirables :

  • Sensations pseudo-grippales dont maux de tête
  • Intolérance digestive

Contre-indications : Intolérance ou allergie connue au produit

Précautions d’emploi :

  • À utiliser avec précaution ou à interrompre durant l’allaitement : demandez conseil à votre médecin.
  • À utiliser avec précaution en cas d’insuffisance rénale ou hépatique sévère.

Surveillance : état clinique

Par exemple l’imatinib = GLIVEC®

Indications principales :

  • Leucémie myéloïde chronique
  • Tumeurs stromales gastro-intestinales

Indications dans la mastocytose : En traitement de fond, en cas d’absence ou insuffisance d’efficacité d’un traitement symptomatique optimal bien conduit et/ou échec, contre-indication ou perte d’efficacité des autres traitements cytoréducteurs.

Posologie : traitement par voie orale de posologie variable selon le type d’ITK

Principales interactions médicamenteuses : Tout médicament inducteur ou inhibiteur enzymatique (car modifiant les effets du médicament avec risque d’insuffisance d’effet ou au contraire des effets de surdosage). Demandez conseil à votre médecin.

Principaux effets indésirables :

  • Rétention hydrique (œdèmes, prise de poids)
  • Intolérance digestive
  • Intolérance cutanée (toxicité cutanée = toxidermie le plus souvent résolutive et ne récidivant pas à la réintroduction du produit).
  • Baisse des cellules sanguines (le plus souvent transitoirement mais pouvant nécessiter une interruption temporaire du traitement).

Contre-indications :

  • Grossesse et allaitement
  • Intolérance ou allergie connue au produit

Précautions d’emploi :

  • Prescription réservée aux médecins hospitaliers spécialisés dont hématologues, oncologues, internistes après validation de l’indication par un centre de référence ou de compétence.
  • Utilisation prudente en cas d’insuffisance hépatique sévère.

Surveillance : état clinique (dont poids), numération-formule sanguine, bilan hépatique et pancréatique.

Indications principales :

  • Traitement des hyper-calcémies (excès de calcium dans le sang) induites par des tumeurs avec ou sans métastase
  • Myélome multiple (hyper-calcémie et atteinte osseuse fracturaire)
  • Maladie de Paget
  • Prévention et traitement de l’ostéoporose post-ménopausique

Indications dans la mastocytose : Ostéoporose avérée en ostéodensitométrie et/ou complication fracturaire (tassement vertébral) révélatrice d’une ostéoporose.

Posologie :

  • Acide risédronique = ACTONEL® : 35 mg / semaine par voie orale
  • Acide alendronique = FOSAMAX® : 70mg / semaine par voie orale
  • Acide alendronique + colécalciférol = FOSAVANCE® : 70 mg / 5600 UI / semaine
  • Pamidronate de sodium = AREDIA® : 90 mg / mois par voie intra-veineuse
  • Acide zolendronique = ZOMETA® : 4 mg / mois par voie intra-veineuse
  • Acide zolendronique = ACLASTA ® : 5 mg / an par voie intra-veineuse

Privilégier l’acide risédronique (ACTONEL®) et le pamidronate de sodium (AREDIA®) car ils ont peu ou pas d’effets rémanents par rapport aux autres.

Principales interactions médicamenteuses : Traitement à prendre à jeun avec de l’eau du fait de la diminution de l’absorption digestive par les aliments et même annulation avec les aliments riches en calcium (comme le lait). De même laisser un intervalle minimal de 2 heures entre la prise orale et celle des autres médicaments.

Principaux effets indésirables :

  • Voie orale : intolérance notamment digestive
  • Voie intra-veineuse : réaction pseudo-grippale (frisson, hyperthermie, courbatures) pendant la perfusion (prévention et traitement possibles par du paracétamol).
  • Hypocalcémie (défaut de calcium dans le sang)
  • Rares cas d’ostéonécrose de la mâchoire en cas de mauvais état dentaire

Contre-indications :

  • Grossesse et allaitement
  • Intolérance ou allergie connue au produit

Précautions d’emploi :

  • À utiliser sous contrôle de votre médecin prescripteur et/ou de votre rhumatologue
  • Contrôle stomatologique avec remise en état bucco-dentaire préalable si nécessaire. Demandez conseil à votre médecin.
  • Médicaments réservés à l’adulte
  • Réduction de posologie en cas d’insuffisance rénale sévère
  • Pour la voie orale : traitement à prendre à jeun (en-dehors des repas) dans un grand verre d’eau en maintenant une position verticale pendant au moins 30 minutes après la prise pour éviter les reflux dans œsophage qui peuvent induire des sensations de brûlures et des ulcères.

Surveillance :

  • État clinique
  • Dosage de calcémie régulièrement (2 fois / an au minimum)
  • Si le traitement biphosphonate était indiqué pour une ostéoporose, ostéodensitométrie de suivi tous les 3 à 5 ans.

LEUSTATINE® et LITAK®

Indication principale : Leucémie à tricholeucocytes

Indications dans la mastocytose : En traitement de fond, en cas d’absence ou insuffisance d’efficacité d’un traitement symptomatique optimal bien conduit et/ou échec, contre-indication ou perte d’efficacité des autres traitements cytoréducteurs.

Posologie :

  • LEUSTATINE®: 0,1 mg/kg/j en intra-veineux pendant 7 jours toutes les 4 à 8 semaines
  • LITAK®: 0,14 mg/kg/j en sous-cutané pendant 5 jours toutes les 4 à 8 semaines

Principales interactions médicamenteuses : à utiliser avec précaution en cas d’association à d’autres médicaments cytoréducteurs (risque d’hématotoxicité majorée = toxicité pour la moelle osseuse). Demandez conseil à votre médecin.

Principaux effets indésirables :

  • De façon inconstante, baisse transitoire des cellules sanguines par toxicité sur la moelle osseuse (effet toxique dose-dépendent) survenant autour du 12ième jour après la chimiothérapie.
  • Baisse constante et prolongée mais transitoire des lymphocytes responsable d’un déficit de l’immunité dite cellulaire
  • Intolérance digestive
  • En l’absence de prophylaxie, risque d’évènements infectieux liés à l’effet immunosuppresseur (baisse de l’immunité) sur les lymphocytes : infections virales (herpès) et parasitaires (pneumocystose).

Contre-indications :

  • Grossesse et allaitement
  • Intolérance ou allergie connue au produit
  • Patients infectés par le VIH

Précautions d’emploi :

  • Prescription réservée aux médecins hospitaliers spécialisés dont hématologues, oncologues, internistes après validation de l’indication par un centre de référence ou de compétence.
  • À utiliser sous surveillance spécialisée
  • Traiter toute infection survenant avant ou pendant le traitement
  • Prophylaxie obligatoire par cotrimoxazole = BACTRIM FORTE® (1 comprimé 3 fois / semaine) et valaciclovir = ZELITREX® (500 à 1000mg par jour) pendant toute la durée du traitement et à poursuivre après l’arrêt du traitement, parfois pendant plusieurs mois, jusqu’à correction du taux de lymphocytes CD4. Ne jamais arrêter cette prophylaxie sans l’avis de votre médecin prescripteur.

Surveillance : état clinique (foyers infectieux), numération-formule sanguine et taux de CD4 à l’issue du traitement.

Indications principales :

  • Réactions allergiques et inflammatoires sévères dont oedème voies aériennes (oedème de Quincke)
  • Maladies auto-immunes telles que lupus érythémateux disséminé.
  • Diverses affections pulmonaires : asthme, fibrose, sarcoïdose
  • Autres dont hémopathies, syndrome néphrotique, à visée anti-nauséeuse en cas de chimiothérapie

Indications dans la mastocytose :

  • Dans les formes indolentes, les dermocorticoïdes en application cutanée et l’ENTOCORT® à action entérale (= intestinale) exclusive sont préconisés en cure courte pour calmer des crises de dégranulation à tropisme cutané ou digestif.
  • Dans les formes agressives, traitement à effet cytoréducteur puissant mais transitoire donc toujours en association à d’autres médicaments cytoréducteurs.

Posologie : très variable selon les indications. Suivre rigoureusement la prescription de votre médecin.

Principales interactions médicamenteuses :

  • Majoration du risque d’ulcère en association aux anti-inflammatoires non stéroïdiens.
  • Majoration du risque d’hypokaliémie (carence en potassium de l’organisme) en association aux diurétiques.
  • L’association à des médicaments inducteurs enzymatiques (rifampicine, barbituriques…) doit être prudente car pouvant diminuer l’efficacité du traitement.
  • En cas de prise de pansements digestifs, laisser au moins 2 heures avant la prise des corticoïdes
  • Demandez conseil à votre médecin.

Principaux effets indésirables :

  • Rétention d’eau et de sel (oedèmes, prise de poids)
  • Hypokaliémie (baisse du taux de potassium)
  • Effet orexigène (augmentation de l’appétit) et diabétogène (majoration ou révélation d’un diabète).
  • Ostéoporose, ostéonécrose aseptique
  • Faiblesse et diminution de la masse musculaire
  • Inflammation et ulcères gastriques
  • Troubles psychiques (euphorie, excitation, insomnie, confusion)
  • Augmentation du risque infectieux (viral notamment herpétique, bactérien, parasitaire)
  • Troubles cutanés (acné, atrophie de la peau, ecchymoses, hyperpilosité)
  • Cataracte et augmentation de la tension oculaire (glaucome)

Contre-indications : aucune contre-indication absolue hormis un état infectieux non contrôlé, un ulcère gastrique évolutif, des troubles psychotiques non contrôlés, une hypertension artérielle ou une affection cardiaque non contrôlée.

Précautions d’emploi :

  • Régime : l’alimentation doit être enrichie en calcium, potassium et en protides et appauvrie en glucides, en sel et en vitamine D.
  • Grossesse : risque accru de diabète et d’hypertension artérielle.

Surveillance : état clinique (poids, tension artérielle), glycémie, bilan ionique, ostédensitométrie.

Les formes topiques (dermocorticoïdes en application cutanée) et entérales (à délitement digestif : ENTOCORT®) sont de maniement beaucoup plus facile, car non ou peu absorbées, elles ne génèrent pas les effets secondaires précités et ne nécessitent pas tant de précautions d’emploi.

(INTERCRON®)

Indications principales : manifestations digestives et extra-digestives des allergies alimentaires lorsque les troubles persistent malgré l’éviction d’un allergène connu.

Indications dans la mastocytose : Traitement symptomatique des manifestations digestives de dégranulation mastocytaire. Utilisation possible en prophylaxie avant les repas.

Posologie : 1 à 6 ampoules par jour

Principales interactions médicamenteuses : aucune interaction connue

Principaux effets indésirables : réaction d’intolérance au produit (digestive, cutanée, autre).

Contre-indications : Intolérance ou allergie connue au produit

Précautions d’emploi : traitement à prendre avant les repas.

Surveillance : état clinique

Indications principales :

  • Hépatite C active
  • Hépatite B active
  • Certaines hémopathies (leucémie myéloïde chronique, leucémie à tricholeucocytes, lymphome folliculaire, …)

Indications dans la mastocytose : En traitement de fond, en cas d’absence ou insuffisance d’efficacité d’un traitement symptomatique optimal bien conduit et/ou échec, contre-indication ou perte d’efficacité des autres traitements cytoréducteurs.

Posologie : toujours en injection sous-cutanée, de dose variable selon le type d’interféron : 1 injection 3 fois par semaine pour la forme non pégylée ou 1 seule injection hebdomadaire dans la forme pégylée (à libération prolongée).

Principales interactions médicamenteuses : aspirine et corticoïdes (possible inhibition de l’effet de l’interféron). Demandez conseil à votre médecin.

Principaux effets indésirables :

  • Syndrome pseudo-grippal (fièvre, douleurs articulaires et musculaires, fatigue) pendant les 72 heures après l’injection
  • Intolérance digestive
  • Baisse des cellules sanguines (globules blancs, plaquettes)
  • Troubles neuropsychiques (asthénie, troubles de la vigilance, dépression, …)
  • Hypo ou hyperthyroïdie
  • Augmentation des enzymes hépatiques

Contre-indications :

  • Intolérance ou allergie connue au produit
  • Insuffisance cardiaque non compensée
  • Insuffisance rénale, hépatique ou médullaire sévère
  • Troubles thyroïdiens préexistants non contrôlés
  • Antécédent d’épilepsie ou de maladie du système nerveux central

Précautions d’emploi :

  • Prescription réservée aux médecins hospitaliers spécialisés dont hématologues, oncologues, internistes après validation de l’indication par un centre de référence ou de compétence.
  • Utiliser avec prudence chez les conducteurs et les utilisateurs de machines.
  • Évaluation préalable neuropsychique et cardiaque, ainsi que bilan thyroïdien, hépatique, rénal et hématologique.

Surveillance : état clinique, numération-formule sanguine, bilans hépatique, thyroïdien et rénal.

Indications principales : prévention du rejet d’organe chez les patients transplantés d’organe

Indications dans la mastocytose : En traitement de fond, en cas d’absence ou insuffisance d’efficacité d’un traitement symptomatique optimal bien conduit et/ou échec, contre-indication ou perte d’efficacité des autres traitements cytoréducteurs.

Posologie : 2 mg/j (posologie secondairement adaptée au dosage du médicament)

Principales interactions médicamenteuses :

  • Tout médicament inducteur ou inhibiteur enzymatique (car modifiant les effets du médicament avec risque d’insuffisance d’effet ou au contraire d’effets de surdosage).
  • Pamplemousse, millepertuis
  • Demandez conseil à votre médecin.

Principaux effets indésirables :

  • Dyslipidémie avec risque d’hyper-cholestérolémie et d’hyper-triglycéridémie
  • Intolérance digestive
  • Baisse des cellules du sang
  • Susceptibilité aux infections

Contre-indications :

  • Intolérance ou allergie connue au produit
  • Grossesse et allaitement

Précautions d’emploi :

  • Prescription réservée aux médecins hospitaliers spécialisés dont hématologues, oncologues, internistes après validation de l’indication par un centre de référence ou de compétence.
  • Éviter l’exposition solaire et aux UV
  • Surveillance du taux plasmatique pour l’adaptation de dose

Surveillance : état clinique, bilan lipidique et hépatique, numération-formule sanguine

Indications principales :

  • Myélome multiple
  • Aphtose sévère
  • Lupus érythémateux cutané
  • Érythème noueux lépreux en association au traitement anti-lépreux.

Indications dans la mastocytose : En traitement de fond, en cas d’absence ou insuffisance d’efficacité d’un traitement symptomatique optimal bien conduit et/ou échec, contre-indication ou perte d’efficacité des autres traitements cytoréducteurs.

Posologie : 50 à 200 mg/j

Principales interactions médicamenteuses : Pas d’interactions connues

Principaux effets indésirables :

  • Effet tératogène majeur (malformations foetales)
  • Neuropathie périphérique (toxicité pour les petites fibres nerveuses)
  • Somnolence, confusion
  • Constipation, nausées
  • Baisse des globules blancs et des plaquettes
  • Thrombose (formation de caillots) dans une veine et/ou une artère

Contre-indications :

  • Grossesse et femme sans contraception efficace
  • Intolérance ou allergie connue au produit
  • Neuropathie périphérique
  • Don de sang

Précautions d’emploi :

  • Prescription uniquement par un médecin hospitalier spécialisé et expérimenté dont hématologues et internistes après validation de l’indication par un centre de référence ou de compétence et après explication et signature d’un accord de consentement et de contraception autant pour les femmes que pour les hommes.
  • Pour les femmes en âge de procréer : contraception efficace (maintenue 1 mois après l’arrêt) et contrôlée strictement par le prescripteur avec test de grossesse avant chaque nouveau mois de traitement.
  • Pour les hommes : contraception efficace par préservatif (maintenue 7 jours après l’arrêt) en cas de rapports avec une femme en âge de procréer.
  • Prendre le soir de préférence et utiliser avec prudence chez les conducteurs et les utilisateurs de machines du fait du risque de somnolence.

Surveillance : état clinique (neurologique notamment), numération formule sanguine.

Indications principales :

  • Rachitisme
  • Ostéomalacie
  • Toutes carences en vitamine D : sujets âgés ou vivant confinés, femme enceinte ou allaitante, malabsorption intestinale, …

Indications dans la mastocytose : Carence en vitamine D et/ou défaut de minéralisation osseuse (ostéopénie et/ou ostéoporose).

Posologie :

  • Uvedose : 100 000 UI (= 1 ampoule) tous les 2 à 3 mois.
  • En association au calcium : Cacit-D3 / Orocal-D3 / Calperos-D3 : 1 à 2 cp/j

Principales interactions médicamenteuses : aucune

Principaux effets indésirables :

  • Intolérance digestive (notamment lorsque association à du calcium élément)
  • Hyper-calciurie et hyper-calcémie (excès de calcium dans le sang) se manifestant par déshydratation, soif intense, nausées, vomissements

Contre-indications :

  • Intolérance ou allergie connue au produit (exceptionnelles)
  • Hyper-calcémie et/ou hyper-calciurie
  • Lithiase (calcul) urinaire calcique

Précautions d’emploi : dosage préalable de calcémie, vitamine D, parathormone

Surveillance : état clinique et calcémie régulièrement