Formation Berlin Heart pour les professionnels de la réanimation chirurgicale pédiatrique

L’implantation d’un Berlin Heart est une opération peu courante (?) que les équipes de cardiologie médico-chirurgicale pédiatrique de l’hôpital réalisent en moyenne xx à xx fois par an chez de jeunes patients en attente de greffe cardiaque. Ce dispositif d’assistance ventriculaire permet de relier le cœur malade à une pompe de sang qui simule la fonction du cœur. Une pompe désormais plus légère, compacte et autonome qui permet au patient de gagner en mobilité.

En février, près de xx professionnels paramédicaux (IDE ?autres métiers), médecins, chirurgiens, perfusionnistes du service ont été formés à ce nouveau dispositif, sur l’ensemble du processus, de la pose jusqu’après l’implantation.

« L’utilisation du Berlin Heart n’est pas forcément courante, donc il est important d’être formé. Le nouveau dispositif est plus simple et permet plus de mobilité pour le patient grâce à une machine beaucoup plus compacte et plus légère, plus légère. Le dispositif en lui-même reste le même, c’est la machine qui diffère. » Kévin, infirmier depuis 20 ans dans le service de réanimation chirurgie cardiaque de l’hôpital Necker – Enfants malades.

 

La cardiologie médico-chirurgicale pédiatrique, une spécialité aux nombreuses possibilités d’apprentissage

Le service permet aux professionnels d’acquérir des compétences diverses, d’étudier des cas complexes et d’apprendre en continu.

« En tant que jeune diplômée, je trouve que la réanimation chirurgicale cardiaque est un très bon service, où on voit beaucoup de choses complexes, parce que ce sont des pathologies cardiaques particulières. On apprend beaucoup, y compris au niveau des traitements, tout en étant très accompagnés. » Caroline, infirmière depuis un an dans le service

« A mon arrivée, j’ai été doublée pendant deux mois avec une infirmière. Ça nous laisse ainsi le temps de comprendre, de faire, de prendre un patient tout seul, puis deux… C’est hyper rassurant et en même temps on ne pourrait pas faire sans, c’est impossible. Il ne faut pas avoir peur de venir en début de diplôme. En fait ce que je trouve rassurant dans le fait de venir en réanimation au tout début c’est qu’il y a cet esprit d’équipe qui est immense et on n’est jamais tout seul. Je suis loin de tout connaitre, mais si j’ai une question ou besoin d’aide, je sais que je peux compter sur mes collègues. » Flavie, infirmière puéricultrice depuis octobre 2024 dans le service.

« Ce qui est hyper intéressant dans ce service c’est qu’on apprend tout le temps, en continu, au niveau des traitements, des pathologies, des nouveautés, des chirurgies… » Raphaëlle, infirmière depuis 3 ans dans le service