Les patients pris en charge dans le service souffrent de néphropathies aiguës ou chroniques, de pathologies infectieuses ou de malformations de l’arbre urinaire, d’hypertension artérielle, d’insuffisance rénale aiguë ou chronique, quelles qu’en soient les causes.

La transplantation rénale représente une activité importante de ce service et plus de 1200 enfants ont été greffés dans le service depuis les premières transplantations au début des années 1970. Ceci représente une expérience unique et fait de ce service un centre de référence.

Des liens étroits existent depuis de nombreuses années entre le service de Néphrologie Pédiatrique et l’Unité INSERM U983 dont les thèmes de recherche concernent le développement rénal et les aspects génétiques de maladies rénales.

Les travaux de biologie moléculaire effectués dans l’équipe du P^r Corinne Antignac ont permis l’identification de plusieurs gènes impliqués dans les maladies rénales héréditaires. Le recrutement du service permet ce type d’étude en apportant au généticien des cohortes de patients dont l’affection est parfaitement identifiée. La poursuite de ces travaux de recherche constitue pour l’ensemble de l’équipe médicale une priorité. Un deuxième axe de recherche concerne l’étude des gènes impliqués dans les anomalies du développement rénal.

Le service de Néphrologie Pédiatrique fait partie du pôle médico-chirurgical pédiatrique et comprend 12 lits d’hospitalisation traditionnelle. De plus, le secteur d’hémodialyse comprend 5 postes.

Historique

L’hôpital Necker-Enfants malades a toujours été un hôpital de référence pour la néphrologie. Cela a débuté avec le Professeur Robert Debré puis continué avec les Professeur Pierre Royer, Michel Broyer et Patrick Niaudet.

C’est sous leur impulsion que les traitements de suppléance de l’insuffisance rénale ont été mis au point en France et qu’en 1972, la première transplantation rénale a été effectuée dans cette équipe. C’est grâce aux recherches du Docteur Renée Habib et de son équipe en collaboration avec les cliniciens que les maladies rénales de l’enfant ont été individualisée et mieux décrites.